Entre histoire et tradition

Cachy prendrait son nom de Cassicum ou Cassius qui rappelle le nom latin d’une Villae romaine. De plus, des études ont mis au jour 3 villas romaines sur la commune. Toutefois, c’est à partir du IXe siècle que Cachy intègre le territoire de l’abbaye de Corbie comme réserve alimentaire et bois de chasse, tout comme la commune de Vaux-sur-Somme. Le bois l’Abbé et le bois d’Aquenne sont encore considérés comme giboyeux en 1899 dans le document rédigé par l’instituteur de l’époque, M. Deroussent.

Deux légendes entourent la commune : celle du crâne mobile dans le cimetière qui fit porter le sobriquet « chés adoreux d’teupes » aux cachysiens et celle des anciennes cloches de l’église, cachées dans l’ancien puit sur cette place pour empêcher les prussiens de les prendre en 1870. Elles n’ont jamais été retrouvées depuis.

C’est un village également ancré dans la tradition locale du jeu, comme Vaire-sous-Corbie. De nombreuses rencontres sportives, locales et départementales, se déroulent au terrain de tir à l’arc traditionnel, aménagé dans les années 1960. Les places publiques sont le lieu de rassemblement des habitants pour des fêtes et des manifestions comme la fête locale de la pentecôte, le 14 juillet et le repas du village du dernier dimanche d’août.

 

L’église du village

La mairie et l’école

 

 

Histoire du village en cartes postales

(1960) Eglise de la nativité de la Sainte Vierge

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